« Tout émoustillé, je m’approchai. Cette femme avait un ego qui chassait comme une tentacule. Elle avait aussi un serpent à la place de la langue, un accent de South-Side à faire fondre l’asphalte, de délicieuses lèvres couleur prune ainsi qu’un chignon...
Lire la suitevagabonde
L’Aube, Ramón Gómez de la Serna (par Philippe Chauché)
« L’aube est l’heure de l’ouïe fine ». « L’aube arrose les rues d’une poussière de siècles ». « À l’aube le monde devient une nébuleuse primitive… C’est pourquoi on éprouve un vertige cotonneux, incompréhensible, avec perte de connaissance…, et puis on...
Lire la suiteUn Homme dos à la mer, Wang Wen-hsing (par Léon-Marc Levy)
Note liminaire : le rédacteur de cette critique ne sait pas un mot de mandarin et ne pourrait par conséquent émettre le moindre avis sur la moindre référence à la langue chinoise. Les excellentes éditions Vagabonde proposent, avec ce roman taïwanais,...
Lire la suiteLenz, Georg Büchner (par Didier Ayres)
Ars gratia artis Ce texte ramassé sur 50 petites pages engage davantage qu’un récit ordinaire. Car c’est un grand écrivain qui en est l’auteur. De plus, derrière le prétexte de rapporter quelques journées de la vie de Jacob Lenz, Büchner développe sa...
Lire la suiteSous l’empire des oiseaux, Carl Watson (par Philippe Chauché)
« A Harlem, on buvait autrefois un breuvage baptisé Haut-et-Bas, ou Moitié-Moitié. C’était un verre de gin pur, additionné de vin rouge bas de gamme. Watson, à son meilleur, est une variante de ce cocktail : du gin tord-boyaux mêlé non pas de piquette...
Lire la suiteHank Stone et le cœur de craie, Carl Watson (par Léon-Marc Levy)
Une novella peut-être, un très court roman qui laisse sous le coup le lecteur incrédule. La puissance de ces brèves de quartier, d’un immeuble, le Stratford Arms – le héros vit, regarde et raconte ce qu’il voit de la fenêtre de son appartement – est proprement...
Lire la suiteNikolaï, le bolchevik amoureux, Gérard Guégan (par Philippe Chauché)
« Désormais, c’est ici, le nez sur la vitre, que tu reprends des forces en accordant la réalité à ton imagination. C’est ici que tu chasses de ton esprit le Grand Equarisseur, lui qui, contre toute attente, t’a envoyé en secret à Paris avec mission d’acheter...
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