René Frégni nous offre son journal. On pourrait penser qu’écrire sur la quotidienneté ne présenterait que peu d’occasions d’envolées vers la lumière, par le style, et la qualité du regard posé sur les choses, mais c’est tout le contraire. Ecrire sur la...
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Les Essais, Michel de Montaigne en la Pléiade (par Matthieu Gosztola)
Il s’agit, de par son appareil critique, extrêmement riche, de par les notes de bas de page qui font se lever le soleil de l’intelligibilité sur les points du texte que le passage du temps a recouverts d’ombre, et, subsidiairement, de par la reproduction...
Lire la suiteAriel, Sylvia Plath (par Matthieu Gosztola)
La mort pour mettre fin à la vie du désastre. Sylvia Plath, Ariel, présentation et traduction de Valérie Rouzeau, Gallimard, Collection Poésie / Gallimard, 2009, 5 euros. Ariel paraît en 1965, « deux ans après que Sylvia Plath s’était donné la mort à...
Lire la suiteLettre d’une inconnue, Stefan Zweig (par Matthieu Gosztola)
Élie Faure évoque dans L’homme et la danse le « tourbillon de flammes dansantes, qui tout d’un coup s’éteignent pour se figer en lisse et dense fût de bronze, bronze brûlant encore de ces flammes qui l’ont fondu ». La passion sont les flammes qui ont...
Lire la suiteBas la place y’a personne, Dolores Prato (par Matthieu Gosztola)
Bas la place y’a personne n’est pas à proprement parler un roman. C’est « un long ruban narratif qui essaie de nouer pour les enchaîner les uns aux autres les lambeaux de ce que fut une enfance », qui emprunte ses modulations à la fable, et qui donne...
Lire la suiteDerrière le dos de Dieu, Lorand Gaspar (par Matthieu Gosztola)
Par le seul titre de son nouveau recueil de poèmes, qui s’inscrit dans l’œuvre complète de telle sorte qu’il semble inséparable du précédent recueil intitulé Patmos, et publié chez Gallimard en 2001, Lorand Gaspar parle tout à la fois de son goût pour...
Lire la suiteProust et le paysage, Keiichi Tsumori (par Matthieu Gosztola)
Keiichi Tsumori s’est – ému par cette idée – attaché à « reconstruire l’histoire de la conscience du paysage » de Proust « en parallèle avec ses expériences de voyage ». L’objectif de Proust et le paysage est – sans surprise – « d’éclaircir ce qu’est...
Lire la suiteC’était hier, Harold Pinter (par Matthieu Gosztola)
L’une des plus belles pièces de Pinter, publiée en 1971, par Methuen, à Londres, sous le titre Old times. Il y a Kate. Il y a Kate et Deeley, mariés, face à Anna : l’étrangère, presque. Si peu connue. Celle qui appartient au passé. Et qui ne comptait...
Lire la suiteConcerto à la mémoire d’un ange, Alain Galliari (par Matthieu Gosztola)
Le Concerto à la mémoire d’un ange du compositeur autrichien Alban Berg (né le 9 février 1885 à Vienne et mort dans la même ville le 24 décembre 1935) est stupéfiant de beauté – il déroule sa musique dans l’air, cet air qui constitue notre intériorité,...
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