La beauté sera convulsive ou ne sera pas… La fin – magnifique – de Nadja de Breton trouve constamment un écho dans l’œuvre d’Yves Charnet, comme celui-ci le confesse lui-même dans La tristesse durera toujours, écrivant : « Je voudrais juste avoir favorisé...
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Peste soit de l'horoscope et autres poèmes, Samuel Beckett (par Matthieu Gosztola)
Cette mince plaquette donne à lire des poèmes de Beckett écrits entre 1930 et 1976 et restés inédits en français. L’intérêt de cet ensemble, outre le caractère inédit des textes, tient à l’aperçu (saisissant) qu’il donne de l’évolution stylistique considérable...
Lire la suiteMarche forcée, oeuvres, 1930-1944, Miklós Radnóti (par Matthieu Gosztola)
« La mort, de notre attente, est la rose vermeille ». Il était une fois un jeune homme qui marchait vers le nord. Il ne mangeait ni ne buvait. Il ne toucha pas au pain que lui jeta un boulanger. Il ne put y toucher. On cassait les bras qui se tendaient....
Lire la suiteCe jardin d'encre, Bernard Noël (par Matthieu Gosztola)
« à quoi bon maintenant savoir qu’un trajet n’est pas un sujet que tout va par sauts par tournants sans qu’il y ait un but pour autant d’ailleurs c’est toujours un contre but que cherche à promouvoir la langue comme si elle préférait la bouche actuelle...
Lire la suite« La rumeur d’un pas libre » : l’œuvre de Loránd Gáspár (par Matthieu Gosztola)
Loránd Gáspár écrit dans « György Kurtág ou la composition musicale infinie », texte présent dans, daté d’octobre 2005, le 918e numéro de la revue Europe : « Un des traits de la structure, de la constitution de sa création musicale, mais je suppose que...
Lire la suiteCorrespondance, tome V (Janvier 1885/Décembre 1886) Friedrich Nietzsche (par Matthieu Gosztola)
Fin décembre 1886. Nietzsche écrit à Ernst Wilhelm Fritzsch (à Leipzig), depuis Nice, depuis sa « Pension de Genève » dans la « Petite rue Saint-Étienne » : « Lorsque les avant-propos à [m]es deux livres [Aurore et Le Gai savoir] […] seront imprimés,...
Lire la suiteSartre (1905-1980), Annie Cohen-Solal (par Matthieu Gosztola)
Bienheureux Flaubert ! La grande œuvre de Jean-Paul Sartre restera L’idiot de la famille, en trois volumes (Gallimard, collection Tel, 1983). Mais Les Mots, ce n’est pas mal non plus. Quelques mois après la publication de ce récit autobiographique, en...
Lire la suiteMarcel Proust, Croquis d’une épopée, Jean-Yves Tadié (par Matthieu Gosztola)
Pourquoi ce titre, qui peut paraître étrange de prime abord, pour un ouvrage rassemblant dix ans de critique proustienne, éveillée par le hasard des commandes ou des envies ? « Un précurseur méconnu de la manière moderne d’écrire l’histoire », G. Lenotre...
Lire la suiteLe Grand Meaulnes, Alain-Fournier en la Pléiade (par Matthieu Gosztola)
Le Grand Meaulnes, déjà lu ? Allez en Sologne pour le relire. Dans un champ de coquelicots, voyez ce papillon qui s’approche, s’éloigne aussitôt. Lisant Le Grand Meaulnes, les questions qui sont venues à l’esprit du poète Jaccottet nous viennent au cœur...
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