Osons une affirmation qui pourrait surprendre : Orphans of the Storm (1921) est une adaptation cinématographique de A tale of two cities (1859). Allons plus loin : c’est probablement la meilleure adaptation du roman de Dickens. Certes, Griffith s’inspire...
Lire la suiteaugustin talbourdel
Être de trop pour l’éternité : liberté et domination chez Sartre (par Augustin Talbourdel)
« De trop : c’était le seul rapport que je pusse établir entre ces arbres, ces grilles, ces cailloux. (…) J’étais de trop pour l’éternité ». « Tout existant naît sans raison, se prolonge par faiblesse et meurt par rencontre ». Jean-Paul Sartre, La Nausée...
Lire la suiteMusique et clinique : le neveu mélomane de Diderot à Bernhard (par Augustin Talbourdel)
« On était en juin, les fenêtres du pavillon étaient ouvertes, et, à partir d’un schéma rythmique finalement orchestré avec un vrai génie contrapunctique, les patients toussaient par les fenêtres ouvertes dans le soir qui tombait » (Thomas Bernhard, Le...
Lire la suiteFaux-prophètes et colère divine : La violence sacrée chez Sartre et Herzog (par Augustin Talbourdel)
« Jusques à quand, Yahvé, seras-tu caché ? Jusqu’à la fin ? Brûlera-t-elle comme un feu, ta colère ? » Psaume 89:47 « Le Seigneur Yahvé a parlé : qui ne prophétiserait ? » Amos 3:8 « Nasty – À présent les prophètes pullulent. Mais ce sont des prophètes...
Lire la suiteFaulkner, nid de coucou et nœud de vipères : L’idiot de la famille Compson (par Augustin Talbourdel)
« Si quelqu’un parmi vous croit être sage à la fa ç on de ce monde, qu’il se fasse fou pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est folie auprès de Dieu. (…) Le Seigneur connaît les pensées des sages ; il sait qu’elles sont vaines ». 1 Corinthiens...
Lire la suiteBartleby le scribe, Herman Melville (par Augustin Talbourdel)
La formule de Bartleby, j’aime autant ne pas en parler. Pourtant il le faut, et d’abord pour discuter de cette traduction du célèbre I would prefer not to, par « j’aime autant ne pas ». « Oh, aimer autant ? Oui – étrange formule » remarque Ladinde, voisin...
Lire la suiteBach ou le meilleur des mondes, André Tubeuf (par Augustin Talbourdel)
Si Dieu, « ôtant toute chose », avait donné à Bach la totalité du temps et l’orgue, Bach eût recréé le monde : tel est le pari musical de Tubeuf. Son essai repose sur la phrase de Leibniz, tirée de La Monadologie : « Dum Deus calculat, fit mundus » (tandis...
Lire la suiteFauré et l’inexprimable, Vladimir Jankélévitch (par Augustin Talbourdel)
Il n’y a rien de moins fauréen qu’un livre sur Fauré : Jankélévitch est le premier à l’admettre. La musique et l’ineffable n’en était pas un, bien que Fauré ait soufflé au philosophe la plupart de ses théories musicales, notamment celle de « l’expressivo...
Lire la suiteBeethoven par lui-même, Nathalie Krafft (par Augustin Talbourdel)
Beethoven avait pour devise : Nulla dies sine linea (Pas un jour sans une ligne). Ligne de musique, mais pas seulement. Les Lettres et Cahiers de conversation, tenus par le compositeur sourd pour communiquer avec son entourage, témoignent de la nécessité...
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